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tique, telles que celles de Machiavel ; ce sont aussi les vies particulières qui fournissent les meilleurs documens pour les affaires, parcequ’ils embrassent toute la variété et tout le détail des affaires et des occasions, tant grandes que légères. Je dirai plus : on peut donner à ces préceptes sur les affaires une base encore plus convenable que ces deux espèces d’histoire ; savoir, en dissertant sur les lettres, mais seulement sur les plus réfléchies et les plus graves, telles que sont celles de Cicéron à Atticus et autres semblables ; parce qu’elles présentent une image plus vive et plus fidèle des affaires, que les annales et les vies particulières. Voilà donc ce que nous avions à dire sur la matière et la forme de cette première portion de la doctrine sur les affaires, qui traite des occasions éparses, et nous la rangeons parmi les choses à suppléer.

Il est une autre partie de la même doctrine, entre laquelle et la première il n’y a d’autre différence que celle qui se trou-