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En effet le psaume dit que l’œil de la servante regarde continuellement aux mains de la maîtresse ; quoiqu’il soit hors de doute qu’il est une infinité de choses qu’on abandonne à la prudence et aux soins de la servante. C’est ainsi que la morale doit obéir à la théologie, et être docile à ses préceptes ; de manière pourtant que, sans sortir de ses propres limites, elle peut renfermer en elle-même bien des documens sains et utiles.

Or, cette partie, quand son importance étant bien présente à notre esprit, nous voyons qu’on n’a pas encore pris la peine de la rédiger en un corps de doctrine, cette négligence excite en nous le plus grand étonnement. Ainsi, comme nous la classons parmi les choses à suppléer, nous allons, suivant notre coutume, en donner quelque légère esquisse.

Avant tout, en ceci comme en tout ce qui regarde la pratique, il est bon de nous faire une idée juste et précise de nos moyens, et de bien distinguer ce qui est en notre pouvoir de ce qui ne dépend pas de