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CHAPITRE III.
Division de la doctrine de la culture de l’âme en doctrine des différences caractéristiques des âmes, doctrine des affections et doctrine des remèdes ou des cures. Appendice de cette même doctrine, lequel a pour objet l’analogie du bien de l’âme avec le bien du corps.

Actuellement donc ayant parlé du fruit de vie (et ce mot, nous le prenons dans le sens philosophique), reste à traiter de cette culture qu’on doit à l’âme, partie sans laquelle la première n’est plus qu’une sorte d’image, de statue destituée de mouvement et de vie ; sentiment qu’Aristote appuie élégamment de son suffrage, lorsqu’il dit : il faut donc parler de la vertu, dire ce qu’elle est et de quoi elle se compose. En effet, il seroit inutile de la con-