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tes, en certains points ; et d’autres, en d’autres. Je souhaiterais donc que des vies des anciens philosophes, du petit traité sommaire de Plutarque sur leurs opinions, des citations d’Aristote, des différons morceaux sur ce sujet, qui se trouvent dans les autres livres, tant ecclésiastiques que païens, tels que Lactance, Philon, Philostrate et les autres, on composât, avec toute la diligence et le jugement requis, un ouvrage sur les opinions des anciens philosophes. Car nous ne voyons pas qu’un pareil ouvrage existe encore. Cependant, cet expôsé-là, j’engage les écrivains à le faire d’une manière distincte, c’est-à-dire, qu’il faut donner séparément tout l’ensemble, tout le système de chaque philosophie ; au lieu de les donner par morceaux détachés et par ordre de matières, comme l’a fait Plutarque[1]. Car,

  1. Il l’a fait sans doute pour éviter les répétitions. Car, en suivant la méthode prescrite par Bacon, si leur opinion étoit commune à douze