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à-dire toute opération qui a lieu sans communication de substance ; le mouvement royal, par lequel le mouvement prédominant réprime tous les autres mouvemens ; le mouvement sans terme ou de rotation spontanée ; le mouvement de trépidation ou de systole et de diastole, d’un corps qui se trouve placé entre les avantages et les inconvéniens. Enfin, l’inertie ou l’horreur du mouvement, qui sert aussi à expliquer une infinité de choses. Ce sont-là les mouvemens simples qui sortent du sanctuaire même de la nature ; mouvemens qui, combinés ensemble, continués, alternés, réprimés, réitérés, constituent ces mouvemens composés, ces sommes de mouvemens dont on parle tant, comme génération, corruption, augmentation, diminution, altération et mouvement de transport, à quoi il faut ajouter la mixtion, la séparation et la transmutation. Reste donc ce qu’on peut regarder comme des espèces d’appendices de la physique, les mesures des mouvemens ou