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art, dont les anciens étoient en possession, soit perdu désormais.

On ne voit plus, dit il, un anneau tout pénétré de la vertu céleste, avoir une sorte de vie ; on ne voit plus un diamant retenir sous son humble lumière la force du soleil et de la lune, qui roule dans une région élevée et supérieure à la nôtre.

Nul doute que l’église romaine n’ait adopté les reliques des saints et leurs vertus car le laps de temps ne fait point obstacle dans les choses divines et immatérielles mais de croire qu’on puisse renfermer dans une petite boîte les reliques du ciel, afin de continuer et de ressusciter, pour ainsi dire, l’heure qui s’est enfuie, et qui est comme morte, c’est une pure superstition. Laissons donc ces bagatelles, à moins que les muses ne soient déjà devenues de vieilles radoteuses.

Nous décidons que la physique abstraite peut, avec très juste raison, être divisée en deux parties ; savoir : en doc-