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faut aussi, par rapport à chaque planète, faire entrer dans l’astrologie saine la considération de son éloignement et de son rapprochement de la perpendiculaire, eu égard aux différens climats. Car chaque planète, ainsi que le soleil, a ses étés et ses hivers, où elle lance ses rayons avec plus ou moins de force, selon que leur direction est plus perpendiculaire ou plus oblique. En effet nous ne doutons nullement que la lune, placée sous le lion, n’agisse plus fortement sur les corps naturels d’ici-bas, que lorsqu’elle est dans les poissons ; non que la lune placée sous le lion se rapporte au cœur, et aux pieds lorsqu’elle est dans les poissons, comme on l’a imaginé ; mais parce que, dans le premier cas, elle approche davantage de la perpendiculaire et des plus grandes étoiles : effet tout-à-fait semblable à ce qu’on observe par rapport au soleil. En troisième lieu, il faut y faire entrer les apogées et les périgées des planètes, en cherchant, comme il convient, d’où dépend la force de la planète en elle-mê-