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aussi des effets plus délicats ou plus cachés. Mais ils auraient dû mettre d’abord de côté toutes ces actions qu’exerce le soleil en vertu d’une chaleur manifeste ; ainsi que cette espèce de force magnétique de la lune, par laquelle cet astre influe sur cet accroissement des marées qui a lieu tous les quinze jours (car le flux et reflux de tous les jours est autre chose). Tout cela une fois mis de côté, ils trouveront que ces autres actions des planètes (du moins si l’on ne s’en rapporte sur ce point qu’à l’expérience) sont foibles, très peu sensibles, et échappent, pour ainsi dire, à l’observation, même celles qui se rapportent aux grandes révolutions. Ainsi, de leur principe, ils auroient dû tirer la conséquence diamétralement opposée ; savoir : que, puisque ces grandes révolutions ont déjà si peu d’influence, ces différences si exactes et si déliées dans la position des astres, sont absolument de nul effet. En troisième lieu, nous rejetons ces prétendues fatalités en vertu desquelles, selon eux,