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fausse) ; mais il est en astronomie une infinité d’objets par rapport auxquels il n’est presque personne qui ait cherché les causes physiques. Telle est la substance des corps célestes, tant celle des étoilés mêmes, que celle qui remplit leurs intervalles ; telles encore la vitesse et la lenteur respective de ces corps. Tels les différens degrés de vitesse considérés dans une même planète. Telle aussi la détermination du mouvement d’Orient en Occident[1], ou en sens contraire. Même négligence par rapport à ces mouvemens en vertu desquels les astres sont directs, stationnaires ou rétrogrades ; à ceux par lesquels ils s’élèvent à leur apogée, ou descendent à leur périgée ; relativement aussi à cette liaison de mouvemens combinés, par lesquels ils vont et reviennent d’un tropique à l’autre, en décrivant une sorte d’hélice [2], ou par des lignes tor-

  1. C’est d’Occident en Orient ; mais comme il ne veut pas que la terre tourne sur elle-même, c’est pour lui d’Orient en Occident.
  2. Figure semblable à celle d’une vis.