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ou le système du monde ; deux parties que nous appellons assez ordinairement sciences des grandes masses.

La troisième doctrine, qui traite de la nature éparse ou répandue, présente la variété des choses considérées dans toute leur diversité et dans les petites masses. Par où l’on voit que les parties de la physique se réduisent à trois ; savoir : celle des principes des choses ; celle de l’ensemble des choses, ou du système de l’univers ; enfin celle de la nature multiple et diversifiée ; laquelle, comme nous l’avons dit, embrasse toute la variété des espèces. Et c’est comme une première glose ou paraphrase sur l’interprétation de la nature.

Quant à la physique éparse, ou à celle qui traite de la variété des choses, nous la subdivisons en deux parties $ savoir : la physique des concrets et la physique des natures ou des abstraits [1]. Nous

  1. Par ce mot de nature dans ce passage, et dans beaucoup d’autres semblables, il entend une qua-