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DES SCIENCES, L. VI. CH. I.

les chiffres à clef[1], les chiffres de mots[2], et beaucoup d’autres. Or, les conditions requises dans un chiffre sont au nombre de trois ; 1°. ils doivent être faciles, et ne pas exiger trop de temps, soit pour las écrire, soit pour les lire ; 2°. ils doivent être sûrs, et tels qu’il soit tout-à-fait impossible de les dé-

    doit répondre l’a du cercle intérieur, et de même les autres lettres, en raison de leur rang dans l’alphabet. Par exemple, supposons que dans un endroit convenu de la lettre soit une F, cela signifie que dans l’écriture occulte, l’F vaudra un a, le g un b, l’h un c, etc. Celui qui reçoit la lettre, fait tourner le cercle intérieur du cadran, de manière que l’a de ce cercle réponde à l’F du cercle extérieur ; et alors, au lieu de chacune des lettres de l’épître qu’il a reçue, il écrit celles qui leur correspondent dans le cercle intérieur, etc.

  1. J’ignore ce qu’il entend par chiffres à clef, car tout chiffre a nécessairement une clef ; et cette condition, qui est commune à tous, ne constitue nullement une espèce particulière de chiffres.
  2. Les chiffres de mots sont ceux dont chaque caractère représente un mot entier ; telles sont encore certaines écritures tachygraphiques.