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puyant sur une vaine supposition, exprime en disant : qu’un corps ne pèse point, si ce n’est hors de son lieu. Or, toutes ces circonstances varient le mouvement de gravité. Car autre est le mouvement dos graves dans les bassins d’une balance, autre, quand ils tombent. Il y a plus (et c’est ce qui pourra paroître étonnant) : ce mouvement n’est pas le même dans des bassins suspendus dans l’air, que dans ces mêmes bassins plongés dans l’eau ; ni le même dans les corps qui tombent à travers l’eau, que dans ceux qui surnagent, ou qui sont portés sur l’eau.

6°. Qu’on cherche ce que peut et fait la figure du corps qui tombe, pour modifier le mouvement de gravité : par exemple, une grande surface avec peu d’épaisseur ; sa figure cubique, oblongue, ronde, pyramidale, ce qui arrive lorsque les corps se retournent en tombant, et quand ils gardent la situation qu’ils avoient au moment où on les a lâchés.