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CHAPITRE VI.
De la grande appendice de la philosophie naturelle, tant spéculative que pratique, c’est-à-dire, les mathématiques qu’elles doivent plutôt être placées parmi les appendices, que parmi les sciences substantielles. Division, des mathématiques en pures et en mixtes.

C’est avec raison qu’Aristote a dit que la physique et les mathématiques engendrent la pratique ou la méchanique. Ainsi, comme nous avons déjà traité les parties de la science de la nature, tant spéculative que pratique, c’est ici le lieu de parler des mathématiques qui sont pour l’une et l’autre une science auxiliaire. Car, dans la philosophie reçue, on la joint ordinairement à la physique et à la métaphysique, à titre de troisième partie. Quant à nous, qui remanions et