Page:Bacon - Œuvres, tome 11.djvu/90

Cette page n’a pas encore été corrigée

ont des diarrhées, etc. Il prétend même que le vent de nord diminue leur vigueur pour la génération et en affoiblit le produit : que, si les brebis, au moment de l’accouplement, se trouvent à cette exposition, elles ne donnent ensuite que des femelles. Mais comme Pline ne fait que transcrire ces observations qu’il rapporte, il n’est pas bien d’accord avec lui-même.

24. Les vents peuvent être nuisibles dans trois temps différens ; savoir, au commencement ou à la fin de la floraison et dans le temps où les grains sont mûrs (ainsi que les fruits) ; car, dans les deux premiers cas, ils arrêtent ce développement d’où résulte la floraison, ou abattent les fleurs ; et dans le troisième cas, à force d’agiter les épis, ils abattent les grains.

25. Lorsque le vent est au sud, l’haleine de l’homme est plus fétide, tous les animaux ont moins d’appétit, les maladies contagieuses se manifestent, il y a beaucoup de rhumes, les hommes