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trouve que tel vent souffle dans cette contrée, durant deux, trois ou quatre de ces parties d’année, et que le vent contraire n’y souffle qu’une seule fois, je dis que le premier de ces deux vents, savoir, celui qui y souffle le plus fréquemment, est familier à ce pays ; il en est de même des temps.

1. Les vents de nord et de sud sont comme familiers par rapport au monde entier ; les vents qui soufflent, soit du nord ou du sud même, soit des rhumbs voisins de ces deux rhumbs principaux,

    alors je serai familiarisé avec cette association, et elle ne me choquera plus ; sans compter qu’il s’agit ici de certains vents, et non de certains mots, et que, parmi les associations de mots qui aujourd’hui nous plaisent le plus, il n’en est aucune, qui n’ait choqué la première fois qu’elle s’est présentée. Les vents familiers sont ceux qui sont propres à certains lieux et à certaines espèces de temps ; ceux qui soufflent fréquemment chaque année, dans un même lien, ou qui soufflent fréquemment et en différentes années, mais dans les parties semblables de ces années.