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santes et décroissantes, à des variations alternatives et périodiques ; variations à l’aide desquelles nous obtenons les plus étonnans effets. De plus, nous employons quelquefois la chaleur du fumier ; quelquefois aussi celle des meules de foin et des herbes qui s’échauffent très sensiblement, lorsqu’avant de les entasser ou de les serrer, on n’a pas eu soin de les faire sécher (fenner) suffisamment ; enfin, celle de la chair, du sang et autres de cette nature.

Nous avons encore des lieux destinés aux fortes insolations, et d’autres lieux dans l’intérieur de la terre, où règne un certain degré de chaleur, qui est le produit de la nature ou de l’art ; modes ou degrés de chaleur que nous excitons ou employons, selon que l’exige la nature de l’opération que nous avons en vue.

Nous avons aussi des maisons d’optique et de perspective, où nous faisons toutes les expériences relatives aux rayons lumineux et aux couleurs ; par exemple,