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reste seul, il y fait une courte prière puis il revient une troisième fois pour bénir tous ses descendans, qui alors sont debout, et rangés autour de lui, comme ils l’étoient dans la cérémonie qui a précédé. Il les appelle tous un à un, et selon l’ordre qu’il lui plaît, en changeant toutefois rarement celui de leur âge ; chaque individu appelé (la table étant alors ôtée) se met à genoux devant le Tirsan, qui lui fait l’imposition des mains, en prononçant cette formule consacrée : fils ou fille de Bensalem, écoute ma parole, celle de l’homme par lequel tu respires et jouis de la lumière ; que la bénédiction du père de la vie, du prince de paix et de la colombe sacrée, reposant sur toi, multiplie les jours de ton pélérinage, et les rende tous heureux. Il parle aussi à chacun d’eux ; après quoi, s’il se trouve quelques sujets de talens distingués, ou d’une éminente vertu (sujets toutefois dont le nombre ne doit pas excéder celui de deux) ; il les appelle une seconde fois,