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(Le Père Cotte, Mrs. Cassini et Van Swinden, observent une variation diurne, périodique et constante de l’aiguille aimantée, par laquelle elle s’éloigne du nord le matin, et s’en rapproche le soir alternativement).

2. Variation diurne et périodique du baromètre, soupçonnée par Van Swinden. Cette période tend à faire monter le mercure de six à dix, ou douze heures du matin, puis baisser jusqu’à trois heures du soir ; monter ensuite jusqu’à six ou huit heures, et baisser de là jusque vers minuit. (Elle a paru constante au Père Cotte, sur le barométrographe de M. Changeux[1].

  1. Le lecteur, en comparant ce n°. avec le précédent verra pourquoi j’ai inséré, dans cet extrait, des observations sur l’aiguille aimantée. Je soupçonne qu’il y a, entre les causes des variations de la température et celle de la propriété magnétique, une relation très étroite ; ces choses se tiennent, puisque tout se tient : mais cette connexion, cette dépendance mutuelle dont nous parlons, est-elle médiate ou immédiate, prochaine ou