Page:Bacon - Œuvres, tome 11.djvu/339

Cette page n’a pas encore été corrigée

28. S’il tonne en novembre et en décembre, le peuple croit qu’on aura encore le beau temps ; mais, s’il tonne de bonne heure, et avant que les arbres poussent des feuilles, au printemps, on doit toujours attendre un retour de froid (mémoires de Berne). C’est ce qui arriva dans la Suisse, en 1765 : il tonna au mois de janvier ; les gelées des mois d’avril et de mai suivans causèrent de grands dommages[1].

    vers le sud. Il y a donc déjà au nord une vaste calotte de froid solide. Il y aura donc fréquemment et long-temps, dans nos contrées, des vents de nord et des gelées. Ces oiseaux sont donc les courriers de l’hiver.

  1. Ces orages en décembre et en janvier supposent des temps doux : or, les vents de sud que supposent ces temps doux, chargeant et poussant dans la région septentrionale l’humor aqueux de la région méridionale, humor qui s’y convertit en glaces et en neiges, y recommencent l’hiver, qui ensuite sera porté par les vents de nord dans la zone tempérée, et s’étendra sur le printemps.