suit qu’on doit s’attendre à voir le vent de nord dominer à son tour durant l’hiver, et amener un hiver d’autant plus vif, que l’automne aura été plus humide[1].
- ↑ Dans le supplément qui est à la fin de la neuvième centurie de l’Histoire naturelle (tome IX), j’ai mis sous mon nom cette observation,
mes (et par conséquent celle des saisons trop sèches et des saisons trop humides) doit être perpétuelle ou presque perpétuelle dans chaque région. Enfin, l’excès qui a lieu dans un temps, ou dans une région, est la cause nécessaire du défaut qui a lieu dans un autre temps ou dans une autre région ; et réciproquement : ce qu’il falloit démontrer. D’ailleurs, l’air atmosphérique et l’humor aqueux, dont il est le véhicule, sont dans un mouvement perpétuel. Or, il n’y a d’autres mouPemens perpétuels existans ou possibles, que les mouvemens révolutifs (dans des courbes rentrantes) et les mouvemens alternatifs, ou leurs combinaisons. Donc, si les mouvemens de l’air atmosphérique et de l’humor aqueux ne sont pas révolutifs, ils sont alternatifs. Or, l’observation prouve que leurs mouvemens ne sont pas révolutifs. Ils sont donc alternatifs. L’air et l’eau doivent donc se porter et de portent en effet, tantôt d’un côté, tantôt de l’autre,… comme nous.