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et de l’air atmosphérique anticipent et sont plus fortes, sans doute à cause du périgée du soleil ; dans les six mois d’été, au contraire, les marées sont moindres et retardent, ainsi que les changemens de temps.

13. Dans les nouvelles ou pleines lunes, vers les équinoxes et même vers les solstices (celui d’hiver principalement), le temps se détermine ordinairement, pour trois ou même pour six mois, au beau ou au mauvais.

14. Les saisons, les marées et les années, paroissent avoir une période de huit à neuf ans, correspondant à la révolution des apsides lunaires[1] ; une autre de dix-huit ou de dix-neuf, et d’autres multiples.

15. Il y a encore une période de quatre à cinq ans, et ces quatrièmes ou cin-

  1. On trouve, dans les mémoires de Berne, (1767) cet avertissement. Dans dix ans, on a une fort mauvaise récolte, deux fort médiocres, cinq ordinaires, et deux abondantes.