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ont la même situation, la même relation et la même direction pour un lieu donné de la terre, et l’action d’un de ces signes ne pourroit différer de celle du signe correspondant, que par l’effet de l’impression des précédens, qui peut varier par l’ascension des uns, et la descension des autres.

Voilà donc encore deux autres cas où deux années immédiatement consécuti-

    lées dans nos contrées, et lorsqu’il seroit dans ce même signe, durant l’été, il occasionneroit de grandes sécheresses. Car alors la lune attirant l’humor aqueux de notre atmosphère, comme elle attireroit les eaux de l’océan, détermineroit cet humor vers le point de la surface du globe auquel elle répondroit verticalement, par conséquent elle en priveroit notre atmosphère et la dessécheroit ; par la même raison, elle détermineroit un mouvement de l’air vers ce même point, c’est-à-dire, du nord vers le sud, deux effets qui concourroient à occasionner dans nos contrées de grandes gelées durant l’hiver, et de grandes sécheresses durant l’été. Or, c’est ce qu’il est facile de vérifier sur un journal d’observations météorologiques, où soient marqués les points lunaires.