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périgée à l’apogée, et revient au même point en vingt-huit jours à peu près (en vingt-sept jours sept heures quarante-trois minutes). Mais ce qu’il faut remarquer, c’est que ces points ne sont pas fixés à un lieu donné de l’orbite lunaire, mais qu’ils s’avancent lentement selon l’ordre des signes du zodiaque, en décrivant environ quarante degrés par an, et achevant leur révolution en huit ans et dix mois (en huit ans, trois cent dix jours, dix heures, cinquante-huit minutes).

Ces deux points étant les deux principales causes de la perturbation que la lune exerce sur la terre, on doit croire qu’en s’avançant ainsi dans le zodiaque, ils entraînent avec eux, dans leur révolution, une certaine impression particulière, tant sur les eaux que sur l’air.

Il résulte en effet des observations faites à Venise par Lemanza ; que, chaque année, dans le signe du zodiaque, où se trouve le périgée de la lune, la somme des marées, pour les jours ou la