Page:Bacon - Œuvres, tome 11.djvu/269

Cette page n’a pas encore été corrigée

de leur niveau naturel, ouvrent ainsi des sillons, des espèces de gouffres et d’abymes. Il est encore entre les vents et les eaux, beaucoup d’autres analogies qu’on peut tirer des observations mêmes que nous avons déjà faites sur ce sujet.

Règles ou principes provisoires[1] relativement aux vents.

Parmi les principes, il en est de généraux et de particuliers. Ceux de ces deux espèces que l’on trouvera ici ne sont que provisoires ; car nous n’osons encore rien décider sur ce sujet. Les principes particuliers pourront être recueillis, et, pour ainsi dire, glanés dans nos différens articles. Quant aux principes généraux, nous allons les extraire du tout.

1. Le vent n’est autre chose que de l’air mu ; c’est cet air même, mis en mouvement, soit par une simple impulsion,

  1. Le texte original dit : canones mobiles ; mot à mot, règles ou principes amovibles.