qu’elles se forment aussi d’un humor, cet humor et ces flatuosités se succèdent alternativement comme le vent et la pluie. De plus, une forte chaleur suffit également pour les dissiper par la perspiration, ou par toute antre voie. Il est, par rapport à ces flatuosités, une autre observation qu’on pourroit aussi appliquer aux vents ; savoir, qu’elles se forment ordinairement d’une matière d’où s’exhale une vapeur tenace (visqueuse), et qui ne se résout pas aisément ; par exemple de celle des fèves, d’autres légumes, des fruits, etc. Or, les vents, proprement dits, se forment aussi d’une matière qui a les mêmes conditions.
5. Dans la distillation du vitriol et d’autres fossiles, d’où se dégagent beaucoup de flatuosités, on a besoin de récipiens d’une grande capacité ; autremėnt ils seroient brisés par l’expansion violente de cette substance aériforme.
6. L’espèce de vent produit par l’expansion du nitre qui entre dans la composition de la poudre à canon, et qui