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toutes les autres phases, époques ou parties de la révolution lunaire ; mais, durant l’hiver, elles le sont quelquefois de froids très âpres[1].

    cet astre, dans son plein, en attirant l’humor aqueux, en le soulevant et en le déterminant en plus grande quantité au dessus et près du point de la surface de la terre auquel il répond verticalement, doit en priver, du moins en partie, les points de cette surface auxquels il ne répond qu’obliquement, et être presque par-tout une cause de beau temps.

  1. Comme il est très probable que les températures régnantes durant deux lunes consécutives, ne sont pas plus semblables entre elles que ne le sont les températures régnantes durant deux années, deux saisons, ou grandes parties de saison, consécutives, qu’elles sont, dis-je, plutôt différentes que semblables, et plutôt opposées que simplement différentes (la succession alternative des opposés, mariés ensemble, et rendus, en quelque manière, contigus, par d’assez courts intermédiaires qui participent des deux contraires, paroissant être la forme la plus constante que la nature ait adoptée dans sa marche universelle, et dans les grandes ou petites parties de cette marche), il faudroit voir si, dans les années ou il rè-