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tant qu’elle a nécessairement quelque relation avec l’impulsion que le vent donne aux voiles.

REMARQUE.

Comme l’action tendant à faire avancer le vaisseau, est plus sensible à la proue, l’action tendant à le diriger est plus sensible à la poupe. Aussi l’artimon est-il d’une grande nécessité pour cette direction, et l’on peut, en quelque manière, le regarder comme un second gouvernail[1].

33. Le cercle entier de la boussole étant divisé en trente-deux parties égales, et par conséquent le demi-cercle en seize ; dans le cas même, où sur les seize

  1. Il n’est pas plus nécessaire à un vaisseau pour cette direction, que les deux focs (deux voiles triangulaires qui sont sur le beaupré), l’artimon tendant à le faire venir au vent, et les deux focs à le faire arriver. Encore dans beaucoup de vaisseaux qui sont trop ardens (qui viennent trop au vent), est-on obligé de tenir l’artimon presque toujours serré.