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leur partie supérieure (appelée le faix), à des pièces de bois transversales, appelées vergues (et auxquelles elles sont attachées par le moyen de petites cordes (appelées rabans de faix), qui passent dans un œil pratiqué au faix, et font deux trois tours sur la vergue) ; mais leur partie inférieure n’est fixée que par les deux angles (les deux points), à l’aide de deux cordes (les amures et les écoutes) ; savoir : les voiles basses, au bord même du vaisseau, et les huniers, ainsi que les perroquets, aux vergues des mâts de dessous). On peut aussi les tourner à volonté vers un bord ou vers l’autre, à l’aide des mêmes cordes[1].

  1. Ce n’est pas à l’aide des mêmes cordes, mais à l’aide de deux autres cordes (pour chacune) fixées aux deux extrémités de la vergue respective, et qu’on appelle les bras ; opération qu’on appelle brasseyer. Il y a aussi sur chaque vergue deux cordes fixées à la partie supérieure de chaque extrémité, et appelées balancines, qui servent à les rendre à volonté horizontales, ou un peu inclinées, lorsqu’il est nécessaire. C’est sur-tout des