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lier courant à toute bride voit quelquefois devant lui, et qui semblent jouer avec les corps légers, occupent un bien petit espace (comme nous l’observions dans un des articles précédens), et peuvent être comparés au vent d’un soufflet[1].

Reste à considérer la durée des vents.

10. Lorsque les vents qui soufflent en mer, ont beaucoup de force, ils sont aussi de très longue durée ; parce qu’ils y trouvent une quantité suffisante de vapeurs pour les nourrir. Ceux qui souf-

    nant par devant, emporta nos deux focs (voiles triangulaires établies sur le beaupré), et ne laissa que les ralingues (les ourlés) ; cependant nos mâts ne furent point endommagés, quoique nous portassions les huniers tout haut. L’honnête homme qui s’est emparé de nos journaux, y pourra lire ce fait.

  1. Quelquefois aussi, durant l’été, et un peu avant le coucher du soleil, lorsqu’on marche un peu vite, on voit devant soi un grand nombre de moucherons qui, ayant tout à la fois un mouvement progressif et un mouvement circulaire, décrivent une espèce du cycloïde, mouvement qui