Page:Bacon - Œuvres, tome 11.djvu/161

Cette page n’a pas encore été corrigée

flera quelques heures après dans un lieu éloigné de plusieurs centaines de milles.

5. Les vents qui occupent de grands espaces (ce qu’on ne doit entendre que des vents libres) ; ces vents, dis-je, sont ordinairement d’une grande force ; ils sont aussi de longue durée, ce qui peut aller jusqu’à près de vingt-quatre heures, ils sont rarement accompagnés de pluie ; au contraire, les vents qui occupent de petits espaces, sont ordinairement foibles ou orageux, mais toujours de courte durée.

6. Les vents réglés se portent à de grandes distances, et occupent quelquefois des espaces immenses.

7. Les vents orageux et les grains ne s’étendent pas fort loin ; cependant ils se font toujours sentir un peu au-delà du lieu où ils se sont formés.

8. Les vents marins peuvent être resserrés dans des limites beaucoup plus étroites que celles de tous les vents terrestres, et si étroites, qu’on voit quelquefois en mer un vent assez fort ré-