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contrées, cessent ainsi de troubler l’atmosphère du lieu où elles étoient d’abord.

5°. Ou enfin, lorsque les vents, après avoir parcouru de grands espaces, s’affoiblissant par degrés (faute d’un nouvel aliment), à mesure qu’ils s’éloignent de leur source, viennent en quelque manière expirer et mourir peu à peu dans le lieu en question.

31. Assez ordinairement la pluie abat le vent, sur-tout un vent orageux, et en général un vent subit : réciproquement un vent un peu fort empêche la pluie de tomber, ou la dissipe.

32. Les vents se tournent en pluie (ce qui est la première des cinq causes dénombrées qui peuvent les apaiser), ou par la grande quantité et le poids même des vapeurs dont l’atmosphère se trouve surchargée ;

Ou par la rencontre et le choc de deux vents contraires, mais d’une force médiocre ;

Ou par la résistance que leur oppo-