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mant la flamme, diminue promptement son volume et finit ainsi par l’éteindre tout-à-fait. De même, dans le foyer d’une cheminée, si les bûches ou les tisons étant trop serrés, on n’a pas soin de leur donner un peu de jour, le bois ne s’allume pas.

4. Les corps simplement rougis au feu, s’éteignent également lorsqu’ils sont trop fortement comprimés ; par exemple, lorsque vous mettez le pied ou la pelle à feu sur un charbon ardent, en appuyant un peu, il s’éteint aussi-tôt.

5. Quant à l’esprit vital, lorsque le sang ou des phlegmes se portent en trop grande quantité dans les ventricules du cerveau, la mort s’ensuit aussi-tôt ; cet esprit alors n’ayant plus assez d’espace pour se mouvoir et se développer librement.

6. Un coup violent, reçu à la tête, est aussi une cause de mort subite, les esprits se trouvant alors excessivement resserrés dans les ventricules du cerveau.