Page:Bacon - Œuvres, tome 10.djvu/375

Cette page n’a pas encore été corrigée

nourrir le corps, de le garantir avec soin du contact de l’air froid et de boire toujours chaud.

24. Nous avons dit en commençant que, parmi le grand nombre de moyens proposés dans cet ouvrage, on en trouveroit beaucoup dont nous n’avons pas fait nous-mêmes l’épreuve : les derniers sont de ce genre ; n’ayant pu les vérifier par notre propre expérience, nous les avons imaginés d’après la simple considération du but ; car montrer clairement le but, c’est, jusqu’à un certain point, tracer la route aux autres et éclairer leur marche.

25. Il ne faut pas non plus dédaigner les fomentations à l’aide des corps vivans. Ficin prétend (et ce n’est rien moins qu’une plaisanterie) que David, pour se ranimer dans sa vieillesse, dormoit avec une jeune personne, remède qui lui fut en effet très salutaire, mais qu’il employa trop tard. Il pouvoit ajouter que, pour rendre cette fomentation plus efficace, il auroit fallu que le corps