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7. La première et la principale est qu’ils doivent être composés de corps dont la substance prise en entier, soit analogue à la chair humaine, et, pour tout dire, au corps humain, de substances douces, nutritives et capables de nourrir le corps par l’extérieur.

8. La seconde condition est qu’elles soient combinées avec d’autres substances assez atténuées pour pouvoir pénétrer dans l’intérieur du corps, et y insinuer, y refouler, pour ainsi dire, celles avec lesquelles on les aura mêlées.

9. La troisième condition est qu’il faut les combiner avec une certaine quantité (moindre toutefois que celle des substances indiquées dans le n°. précédent), avec une certaine quantité, dis-je, d’astringens, non de substances analogues à celles qui ont une saveur âpre et revêche, mais de substances onctueuses et fortifiantes ; afin que, dans le temps même où celles des deux premiers genres agissent, celles-ci puissent empêcher, autant qu’il est possible, la perspiration