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qu’il y aura une analyse à faire : car les viscères et en général les parties du corps n’ayant pas toutes le même degré de consistance, on ne pourroit, par des moyens d’une seule espèce, les amollir toutes au degré convenable. Il faudra donc employer pour chacun des moyens différens, outre ce moyen général, dont le but est d’amollir toute la masse du corps, et dont nous parlerons en premier lieu.

3. On parviendroit probablement à ce but à l’aide de bains, d’onctions, et d’autres moyens semblables ; en supposant toutefois que de tels moyens soient assez puissans. Mais en suivant ce procédé, il ne faut pas perdre de vue les observations suivantes.

4. Ce qu’on observe dans les corps inanimés, qui s’imbibent sensiblement de la liqueur où on les fait macérer, et où on les tient plongés pendant un certain temps, et qui s’amollissent par ce moyen ; opérations dont nous avons offert quelques exemples dans les articles précé-