Page:Bacon - Œuvres, tome 10.djvu/328

Cette page n’a pas encore été corrigée

principalernent les bras et la région hypogastrique.

24. Les liqueurs édulcorées (de saveur douce ou adoucie), qui ont un peu d’onctuosité, sont ce qu’il y a de plus efficace, pour obvier ou remédier à l’extrême dessiccation et à l’espèce de torréfaction du foie ; en un mot, à ce vice qu’il contracte naturellement à mesure qu’on vieillit, sur-tout si l’on a soin de garder assez ces liqueurs, pour que leurs principes aient le temps de se combiner exactement. De ce genre sont celles qu’on peut extraire de différentes espèces de fruits et de racines douces. Par exemple, les vins et les boissons extraites des passes récentes, des jujubes, des figues sèches, des dattes, des pistaches, des patates et autres plantes à racines, charnues ou bulbeuses, en y mêlant quelquefois un peu de réglisse ; à quoi l’on peut ajouter la tisane de maïs, mêlé avec quelque substance de saveur douce. Or, on doit observer à ce sujet que les moyens tendant à conserver dans le foie un certain degré