tenus dans le cerveau. Il faudroit donc aspirer tous les matins, par le nez et par la bouche, de la fumée de tabac, auquel on auroit joint un peu de bois d’aloës, de myrrhe et de feuilles sèches de romarin.
34. Quant aux opiats majeurs, tels que la thériaque, le mithridate, etc. il vaudroit mieux, sur-tout durant la jeunesse, faire usage des eaux distillées sur ces substances, que de ces substances mêmes en nature. Car, dans la distillation, la partie vapide s’élève, et le calorique, qui entre dans la composition du médicament, reste au fond. Quand l’effet, qu’on veut obtenir, est produit par la vapeur des substances, alors les eaux distillées sont bonnes ; dans tout autre cas, elles sont sans effet.
35. Il est des médicarnens qui ont une secrète analogie avec les opiats, et qui, produisant des effets semblables, mais plus foibles, n’en sont que plus sûrs. Ils fournissent une grande quantité de vapeurs épaisses qui s’élèvent lentement, et