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(relativement aux figures célestes et aux constellations), où l’on doit recueillir et composer les substances tendant à la prolongation de la vie ; enfin, de ces anneaux planétaires ou constellés, à l’aide desquels on peut puiser, pour ainsi dire, et dériver les influences et les vertus des corps célestes, pour atteindre à notre but ; et une infinité de contes ou de recettes du même genre, tous produits de la superstition ou de l’imposture ; nous sommes toujours étonnés que les hommes aient l’esprit assez foible pour se bercer de telles chimères ; et nous ne saurions trop déplorer la condition du genre humain qui est assez malheureux pour attacher quelque importance à de telles inepties. On ne trouvera ici rien de semblable, et nous osons nous flatter de marcher directement vers le but, en rejetant pour toujours toutes ces frivoles recettes, avec les contes ridicules dont on les appuie. Et nos indications relativement à ce grand but seront de telle nature, que dans la suite on pourra sans doute dé-