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graves, à titre de puissant cordial et avec assez de succès. Nous pensons néanmoins que les effets qu’il produit alors, doivent plutôt être attribués aux acides où on l’a fait dissoudre, qu’au métal même ; observation toutefois que ceux qui administrent ce remède, se gardent bien de faire. Si l’on trouvoit, pour dissoudre l’or, toute autre menstrue que ces liqueurs si corrosives, ou même quelque liqueur corrosive, mais destituée de toute qualité vénéneuse, puis bien délayée ; une telle potion rempliroit assez bien notre objet.

2. On emploie les perles, soit en poudre très fine et sans aspérités, soit sous la forme d’une amalgame ou d’une espèce de bouillie, qu’on se procure en les faisant dissoudre dans du suc de citron très acide et très frais. On les administre aussi quelquefois dans une liqueur ou potion. Les perles doivent sans doute avoir quelque affinité avec les écailles auxquelles elles étoient adhérentes : ainsi l’on peut présumer que leurs effets et leurs propriétés ont quelque analogie avec ceux