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Mais ce point sera aussi éclairci dans les articles suivans.

47. La vie religieuse et consacrée toute entière au culte divin, paroît contribuer à la prolongation de la vie ; car, dans ce genre de vie, se trouvent réunies toutes les conditions requises ; savoir : un honnête loisir, la contemplation perpétuelle des choses divines, une douce admiration, des joies saintes et qui n’ont rien de sensuel, les plus hautes espérances, un but noble et élevé, des craintes salutaires, une douce mélancolie ; enfin, une infinité de moyens qui renouvellent sans cesse ces effets et ces pensées ; tels que

    des autres parties, il les travaille et tente de les digérer, conformément à cette règle bien connue des médecins : toute partie du corps qui n’a pas ce qui lui revient, s’empare du superflu des autres, et même de leur nécessaire ; à peu près comme dans les sociétés humaines, les pauvres pompent les riches et plus souvent encore d’autres pauvres ; car le superflu du riche garantit son nécessaire, et le pauvre n’a pas même assez pour garantir ce qu’il a.