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alors cette partie qui manqueroit à son image, seroit précisément celle qui auroit pu le mieux indiquer le génie et le caractère du personnage. Quoique nous décidions que cette partie nous manque, néanmoins nous n’ignorons pas que, dans les sciences particulières et propres aux jurisconsultes, aux mathématiciens, aux rhéteurs, aux philosophes, on entre dans certains détails, on donne certaines narrations assez maigres, sur les sectes, les écoles, les livres, les auteurs de ces sciences, et sur la manière dont elles se sont succédées ; qu’on trouve aussi sur les inventeurs des arts et des sciences, certains traités tout aussi maigres et tout aussi infructueux. Mais parle-t-on d’une histoire complette et universelle des lettres, jusqu’ici on n’en a point encore publié de telle ; nous le disons hardiment. Nous indiquerons donc le sujet d’une telle histoire.

Quant au sujet, il ne s’agit que de fouiller dans les archives de tous les siècles, et de chercher quelles sciences et