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mens, leurs opérations, leurs impressions, nous n’avons pas non plus de narrations qui forment un corps complet d’histoire. La cinquième et la dernière, est celle des assemblages réguliers de la matière, que nous désignons par les mots de petites congrégations, et connus sous le nom d’espèces. C’est dans cette dernière partie que s’est le plus signalée l’industrie des écrivains ; de manière cependant qu’on y trouve plus de luxe et de choses superflues ; telles que sont des figures d’animaux et de plantes dont on les a renflées ; que d’observations exactes et solides ; ce qui est pourtant ce qu’on doit rencontrer par-tout dans une histoire naturelle. En un mot, toute cette histoire naturelle que nous possédons, ne répond, ni pour le choix, ni pour l’ensemble, à ce but dont nous avons parlé ; savoir, à celui de fonder une philosophie. Ainsi nous décidons que l’histoire inductive nous manque. Mais en voilà assez sur l’histoire naturelle.