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téores y compris les comètes[1], et celle de ce qu’on appelle les régions de l’air. Car, sur les comètes, les météores ignés, les vents, les pluies, les tempêtes et autres phénomènes semblables, nous ne trouvons point d’histoire qui soit de quelque prix. La troisième est celle de la terre et de la mer, (en tant qu’elles sont des parties intégrantes de l’univers) des montagnes, des fleuves, des marées, des sables, des forêts, des isles, enfin de la figure même des continens et de leur contour ; mais tous ces détails ne doivent être que de simples descriptions qui tiennent plus de l’histoire naturelle que de la cosmographie. La quatrième est celle des masses communes de la matière, que nous appellons les congrégations majeures, vulgairement appellées élémens. Car, sur le feu, l’air, l’eau, la terre, sur leurs natures, leurs mouve-

  1. Bacon range ici les comètes parmi les météores, et Sénèque, quinze cents ans auparavant, les regardoit comme des planètes.