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ses fort bonnes pour servir de matière aux conversations dans les festins, ou pour amuser les savans durant leurs veilles, mais qui ne sont nullement propres pour servir de base à la philosophie ; ôtez-en, dis-je, toutes ces inutilités, et vous trouverez que cette histoire se réduira presque à rien. Oh ! combien elle est loin de celle que nous embrassons dans notre pensée. Car, 1.o ces deux parties de l’histoire naturelle, dont nous parlions il n’y a qu’un instant, savoir, celle des préter-générations, et celle des arts, auxquelles nous attachons la plus grande importance ; ces deux parties, dis-je, nous manquent absolument ; 2.o l’histoire qui reste, savoir, celle des générations, ne remplit qu’un seul des cinq objets qu’elle devroit embrasser ; car elle a cinq parties subordonnées les unes aux autres. La première est l’histoire des corps célestes, qui n’embrasse que les purs phénomènes, abstraction faite de toute opinion positive. La seconde est celle des mé-