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trouve, lorsque, par le moyen de l’art, et par le ministère de l’homme, elle est chassée de son état, pressée et comme forgée. C’est pourquoi nous faisons entrer dans notre histoire toutes les expériences des arts méchaniques, toutes celles dont se compose la partie active des arts libéraux ; enfin, toutes celles d’où résultent une infinité de pratiques, qui ne forment pas encore proprement un corps d’art, et cela autant que la recherche nous a été possible, et que ces expériences vont à notre but. Il y a plus, s’il faut tout dire, peu touchés de l’orgueil de certaines gens, et peu séduits par les belles apparences, nous nous occupons plus spécialement de cette partie, et nous en attendons plus de secours que de celle dont nous parlions d’abord, attendu que la nature se décèle mieux par les vexations de l’art, que lorsqu’elle est abandonnée à elle-même, et laissée dans toute sa liberté.

Et non content de former l’histoire des corps, nous avons cru que ce soin