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VIII

Ensuite, c’est toute une série de fêtes qui nous tiennent en haleine. Sans elles, les nombreux « dimanches après la Pentecôte » seraient dépourvus de variété. Tu vois bien ces après-midi de Juillet et d’Août, où nous finirions par nous endormir au ronronnement de l’harmonium du frère Théodore. Tu as beau suivre les vêpres dans ton livre : le sommeil serait plus fort que toi. L’église est fraîche, mais le soleil ne l’épargne pas. Ses murs sont épais, mais nombreux sont ses vitraux. Ainsi, fatalement, nous nous ensommeillerions dans l’accoutumance de cérémonies toujours pareilles. Les fêtes ont des coups de trompette qui nous réveillent et entretiennent notre activité spirituelle.

Certes, ce n’est pas les quatre matins de la procession de saint Marc ni des Rogations que nos yeux seraient tentés de se fermer. Ces pro-