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LE SERVITEUR
que tu aimais les paraboles des Évangiles, lorsqu’il est question du méchant homme qui part semer l’ivraie, et des ouvriers de la dernière heure, et de l’arbre que l’on reconnaît à ses fruits, et de Lazare le pauvre qui repose dans le sein d’Abraham.
Tu connaissais aussi l’Apocalypse. Je n’étais guère rassuré lorsqu’à la suite du frère Stanislas tu prédisais l’avènement prochain de l’Antéchrist. Tu répétais que, venu le jour du Jugement dernier, tous les morts, nous tous, nous nous lèverons au son de la grande trompette de l’Ange porté sur les nuées. Nous rejetterons, comme d’inutiles manteaux, les pierres de nos sépulcres pour attendre la sentence du Souverain Juge. Heureux alors ceux qui pourront suivre l’Agneau !