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TROISIÈME PARTIE

I

Pour voir l’église, je n’ai pas besoin de me retourner : je sens derrière moi sa présence. Je n’ai même pas besoin que la lune, par miracle rebroussant chemin, allonge par-delà ta tombe l’ombre pointue du clocher. Je la vois avec ses piliers, avec ses vitraux, avec ses chapelles. Je la vois, à cette heure, si pleine d’ombre, je l’entends si pleine de silence que le craquement d’un confessionnal, que la mince clarté de la veilleuse devant le tabernacle font penser à quelque surnaturel visiteur dont ce bruit et cette lumière dénonceraient la présence. Si j’étais aujourd’hui, à neuf heures du soir, par mégarde enfermé dans l’église, je ne jure point