casquette, et posa sur la table son panier. Mlle Geneviève souleva le couvercle, et, tout de suite, vit le bec du canard. Elle regarda Blandin. Allait-il, maintenant, manquer d’assurance ? Ma foi, ce fut tout juste. Car il commença par s’excuser.
— Qu’est-ce que vous voulez, mademoiselle Geneviève ! dit-il. Nos poulets sont trops petits…
— Mais vous savez bien, mon bon Blandin, que je ne peux pas tuer un canard ! Vous n’aviez qu’à apporter une poule !
— Une poule ! Une poule ! riposta-t-il. C’est facile à dire ! De ce moment, elles pondent toutes, on ne peut pourtant pas perdre des œufs…
Il voulait ajouter :
— Pour vous faire plaisir. Mais il se retint. Il en avait déjà tant dit qu’il en était étonné lui-même. Dans son panier, le canard commençait à s’agiter. Il aurait bien voulu se dégourdir un peu les pattes.
Mlle Geneviève était contrariée.
Que faire ? Elle tournait, virait dans sa cuisine. À la fin, elle se décida :