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diminue, il est intéressant d’étudier la variation du produit de ces quantités.

Les formules (1) et (2) peuvent s’écrire

,.

Le produit a pour valeur

 ;

sa dérivée relative à

s’annule pour , car, pour cette valeur, est nul ; alors .

Le produit d’une prime par son écart est donc maximum quand les deux facteurs de ce produit sont égaux ; c’est le cas de la prime simple.

En multipliant les séries (1) et (2), on a d’ailleurs

(3) .

On pourrait poser en première approximation

 ;

le produit d’une prime par son écart serait alors constant.

Si l’on donne et , la valeur qu’on obtient pour l’écart par la formule précédente est trop grande.

Si l’on donne et , la valeur qu’on en déduit pour est trop faible.

Si l’on admet la loi précédente et l’uniformité, , et, si l’on considère des primes de même importance , leur écart est proportionnel au temps.


43. La loi précédente n’est pas suffisamment approchée ; on